La Fédération Ivoirienne de Football a tenu le vendredi 28 juin 2024 sa 62è Assemblée générale ordinaire au cinéma Pathé à Marcory. Cette AGO, la première après le sacre des Eléphants à la CAN 2023, a fait le plein des membres actifs de l’instance faîtière. Ils ont accouru nombreux pour venir assister au grand oral du président Idriss Diallo et son Comité exécutif. Débutés à 10 heures, les travaux n’ont pas traîné en chemin comme c’est souvent le cas lors de ces rendez-vous entre l’exécutif et ses mandats. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à Idriss Diallo. « Aujourd’hui (vendredi 28 juin), les choses sont allés vite. C’est aussi la preuve que nous avons été convaincants. », s’est-il réjoui.
Si plusieurs points ont été débattus au cours de cette AGO, c’est l’exposé du trésorier de la FIF qui a le plus retenu l’attention des uns et des autres. On va vous faire l’économie de tous ces chiffres complexes qui peuvent vous donner un mal de tête. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la Fédération se porte bien financièrement. Le budget de fonctionnement de la Maison de verre est ainsi passé de 11 à 16 milliards de F CFA.
Les chiffres donnés par le trésorier de la FIF ont été certifiés sans grandes difficultés par le Commissaire aux comptes. La Commission gouvernance et audit n’a pas trouvé à redire. Elle aussi a validé le rapport financier du Commissariat aux comptes. Economiquement, on peut donc dire que la FIF respire la grande forme.
« Ce qu’il faut retenir, c’est la bonne santé financière de la Fédération. Nous avons réussi en deux ans à faire évoluer les choses positivement. La bonne santé financière de la Fédération nous permet aujourd’hui de dégager, je dirais des bénéfices parce qu’en réalité nous ne faisons pas de bénéfices. Ce qu’on dégage comme ressources est automatiquement réinvesti dans l’activité. », a-t-il fait remarquer. Le fait que le commissariat aux comptes ait certifié le rapport financier du Comex sans émettre aucune réserve, a été accueilli avec satisfaction par Idriss Diallo.
« On a eu le rapport du commissaire aux comptes qui a validé l’ensemble de nos comptes sans aucune réserve. C’est la première fois depuis plusieurs années que cela arrive. Attention, les réserves ne veulent pas dire qu’il y a forcément des problèmes. Mais les réserves, ça veut dire qu’il y a des choses à corriger. Donc là il n’y a rien à corriger après deux ans de gestion. C’est une excellente chose mais c’est surtout aussi une obligation pour nous de continuer à travailler encore plus sérieusement. », a-t-il apprécié.