Belgique : Le torchon brûle entre Lazare Amani et ses dirigeants

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Vendredi, Amani Lazare était encore sur le banc lors d’un match de l’Union Saint-Gilloise. Cette fois, c’était contre Charleroi en match comptant pour la 4è journée de la Jupiler pro League. C’est le traitement que subit ces dernières semaines le milieu international ivoirien de la part de son entraîneur Sébastien Pocognoli. Que ce soit dans les tours préliminaires de la Ligue des champions, que ce soit en Championnat, le technicien belge met systématiquement le milieu offensif sur le banc ou en tribunes. Mais, ce n’est pas de gaité de cœur que l’infortuné Pocognoli se passe des services de son meilleur joueur.

L’instruction de mettre Amani au ban vient de la haute direction du club belge. Les dirigeants de l’USG ont en effet décidé de faire payer à leur champion d’Afrique sa volonté de quitter le club dès cet été alors qu’il ne lui reste plus qu’une petite année de contrat. Après un dernier exercice de toute beauté qui l’a vu entrer dans une autre dimension avec son sacre à la CAN avec la Côte d’Ivoire, Lazare Amani a exprimé sa volonté de rejoindre un championnat et un club plus prestigieux. En conséquence, il a repoussé une offre de prolongation de son club actuel.

Le natif de Diégonéfla, qui pourrait signer libre dès janvier avec n’importe quel club de son choix, est un joueur fortement courtisé sur le marché des transferts. Quatre écuries allemandes ont ainsi contacté l’ex de KAS Eupen. L’Eintracht Frankfort, le club le plus chaud, a même transmis une offre de 4 milliards de F CFA à l’USG pour s’offrir sa pépite ivoirienne. Cette offre a été vigoureusement repoussée. Les dirigeants belges réclament le double, soit 8 milliards de F CFA. Et face à la ferme volonté d’Amani de quitter le club, le staff technique n’a rien trouvé de mieux que l’écarter du onze. Mais c’est l’USG qui a beaucoup à perdre dans ce bras de fer. Car comme on l’a dit, l’Eléphant pourrait librement s’engager avec une autre formation dès le mois de janvier. Ce qui empêcherait les Unionistes de toucher une indemnité de transfert.

Abdoul Kapo

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