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Allah- Kouamé (président FIC): « Le Tour 2024 a été une belle compétition »

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À l’issue du 30e Tour de Côte d’Ivoire, Allah-Kouamé, le président de la Fédération de Cyclisme, dresse un bilan mitigé. Entre satisfaction des résultats et défis organisationnels, il appelle à renforcer le cyclisme ivoirien pour un avenir meilleur.

Le 30e Tour de Côte d’Ivoire vient de se terminer à Bouaké. Quel bilan en tirez-vous en tant qu’organisateur ?

D’abord, un immense soulagement. Il était incertain d’arriver au bout de ce tour sans incidents majeurs, mais grâce à Dieu, nous avons réussi. Cependant, je reconnais qu’il y a encore beaucoup à faire. Sur le plan organisationnel, les moyens n’ont pas été à la hauteur de nos ambitions pour ce 30e anniversaire. Heureusement, tous ont fait preuve de compréhension, ce qui nous a permis de terminer avec un maillot du meilleur jeune. C’est un bon point, car sur ce tour, trois maillots de leader étaient en jeu : celui du meilleur temps, des sprints intermédiaires, et du meilleur jeune. Deux de ces maillots ont été remportés par le Cameroun.

L’absence de certains cadres de l’équipe a-t-elle eu un impact sur les résultats des Éléphants cyclistes ?

Bien sûr ! Si nos cadres avaient été présents, les résultats auraient probablement été différents. Cependant, leur absence a permis aux jeunes de prouver leur talent et leur détermination. Nous craignions que les pays étrangers alignent d’abord tous leurs athlètes avant les nôtres, mais cela ne s’est pas produit. Nos jeunes ont rivalisé avec eux, ce qui nous a permis de décrocher le maillot du meilleur jeune et de terminer 6e et 7e au classement général. Nous avons également obtenu la deuxième place au classement par équipes, ce qui est satisfaisant.

Des améliorations sont-elles nécessaires ?

Évidemment ! Bien que les résultats soient encourageants, nous devons continuer à travailler et à identifier de nouveaux talents pour renforcer notre équipe. Si nous restons attachés uniquement aux anciens, le cyclisme ivoirien risque de mourir. Nous devons donc nous atteler à cette tâche pour faire avancer les choses.

Comment jugez-vous la compétition cette année ?

Il ne faut pas être un expert pour constater que le niveau était très élevé. Les moyennes atteintes étaient impressionnantes, la plus basse étant de 39 km/h, frôlant même les 44 km/h. C’était une belle compétition, vraiment. Néanmoins, il est important de poursuivre nos efforts pour obtenir de meilleurs résultats dans les années à venir. Globalement, nous pouvons être satisfaits de ce qui s’est passé, même si le manque de moyens a constitué un handicap significatif.

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