Le président de la Commission électorale de Côte d’Ivoire Judo, Me Alain N’DA-EZOA n’est pas passé par 4 chemins pour dénoncer selon lui une interférence du CNO-CIV dans le processus électoral de l’instance nationale du judo ivoirien. C’était ce samedi 21 septembre 2024 lors de l’AGE de ladite association.
« Le CNO-CIV prend fait et cause pour un individu physique qui n’est même pas affilié à l’Association qu’il veut diriger. Depuis 2021, Angbo Isaac n’a pas de licence. En plus, il a présenté un dossier pratiquement vide pour sa candidature », a-t-il fustigé avant de revenir sur le courrier adressé à Côte d’Ivoire Judo par le CNO-CIV daté du 10 septembre. Et dans lequel ledit comité a expliqué accepter une plainte d’un des candidats avant de la transmettre à une instance interne de médiation et d’arbitrage.
« Pour quel motif, Côte d’Ivoire judo est convoquée devant une instance dite de médiation et d’arbitrage qui n’existe pas juridiquement. L’article 32 des statuts du CNO-CIV cré une instance de médiation. Mais, il indique de façon exprès que les membres de cette commission sont élus au cours d’une AG. Je peux confirmer à ce jour que depuis 05 juin 2023 aucune assemblée générale ne s’est tenue. Encore moins que des membres de cette instance ont été élu », a-t-il insisté.
Avant d’ajouter que le CNO « prend fait pour Angbo sans même que le concerné n’ait écrit un seul courrier de plainte à la Fédération dont il se prévaut, encore moins la Commission électorale. Face à cela nous nous interrogeons sur le rôle que veut jouer le CNO-CIV. Il veut se mettre en position de partie pris pour une personne qui a vu sa candidature invalidée pour dossier vide », a conclu Me Alain Edouard Ezoua.