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Africa, les Commissions, l’arbitrage, la VAR, CHAN …: Les vérités d’Idriss Diallo

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Echanges entre le président de la FIF et les medias à Monrovia

Le cas de l’Africa Sports d’Abidjan

Pourtant, c’est une situation qui est très simple. C’est parce qu’évidemment nous sommes dans un environnement qui est polémique. Et puis il y a beaucoup de personnes qui diffusent des fake news qui permettent, après, de créer, comme on dit le buzz. Sinon la fédération a toujours été très claire. De quoi s’agit-il ? Le match ISCA-Yamoussoukro FC se déroule, le 14 juin 2024. Il y a un résultat qui est acquis sur le terrain. Une procédure est lancée par Yamoussoukro FC. Cette procédure est traitée par les différentes commissions qui décident que le match soit rejoué. Le match est rejoué, Yamoussoukro FC gagne. C’est le résultat sur le terrain. A l’issue de ce résultat sur le terrain, il y a un classement qui est fait par la ligue de football professionnel qui met l’Africa en premier parce que, justement ISCA a perdu contre Yamoussoukro FC. Nous sommes en fin de saison. Les résultats sont homologués sur ceux qui sont sur le terrain. Dès lors qu’il y a une procédure, tous nos résultats sont sous réserve de l’aboutissement de la procédure. C’est ce que j’ai clairement expliqué à l’assemblée générale, en disant que ISCA a fait une démarche auprès du TAS qui avait deux volets. Un premier volet qui était d’empêcher que le match se joue et un deuxième qui était le fond. Le premier volet n’a pas été validé par le TAS. Mais, ce qu’il faut retenir, si le TAS l’avait validé, on n’aurait pas joué le match. En revanche, le deuxième volet a été pris en compte. Et j’ai dit, à cette même assemblée, que nous allons appliquer la décision du TAS qui va tomber. Tout simplement parce que les décisions du TAS sont applicables par la FIFA, la CAF et les fédérations nationales. Tout cela se trouve dans nos statuts. Le TAS juge et nous envoie une décision que nous appliquons. La décision est d’une nécessité limpide. Elle dit le match que nous ne devrions même pas prendre en compte le match qui a été rejoué. La décision du TAS annule donc les décisions des deux commissions indépendantes de la fédération.

Ce sont des commissions indépendantes élues à l’assemblée générale. C’est dans leur indépendance, elles ont donné leurs décisions qui ont été annulées. Elles nous ramènent au premier match, du 14 juin 2024, qui est la décision. Une fois que vous intégrez ça, vous faites le calcul et mathématiquement, c’est ISCA qui revient en tête.

Mais dans une compétition, est-ce qu’il y a deux premiers ? C’est le seul premier-là qui est censé monter au regard de nos textes. Et c’est ISCA. Tout a été fait dans le respect des procédures de la fédération et du TAS. Donc Africa doit rester en ligue 2. La Fédération a été toujours claire dans ses communications. Ensuite dès lors que cette décision intervient début septembre, elle est en plein dans le début du championnat. Donc il y a des conséquences. Il faut respecter les procédures aussi de la CAF. Ce sont les procédures de licence club. Donc, faut donner le temps. C’est ce que le DEX a fait en donnant 15 jours à ISCA pour faire ses procédures de licence en ligue 1 et 15 jours à l’Africa pour faire ses procédures de licence en ligue 2. Mais la LFP a continué à programmer les matches, conformément à ses missions. De son côté, la direction exécutive a sollicité de la LFP de repousser les matchs de ces deux clubs, vu que les délais ne sont pas encore atteints. C’est pour ces raisons que les matches d’ISCA et de l’Africa ont été repoussés. Maintenant, ISCA a commencé à jouer. Ils ont eu leur licence club, la semaine dernière. 48 heures après, ils ont joué. Ils ont même gagné le premier match contre RCA.

L’Africa, actuellement, est en train de faire ses procédures. Une fois qu’ils vont être admis en ligue 2. Le président de l’Africa a fait un communiqué qui est bien clair aussi. Tout le monde l’a lu. Ils vont commencer les activités aussi en ligue 2.

Cela étant, on me demande, en tant que président, de prendre des mesures extraordinaires ou exceptionnelles. Ce sont les mêmes qui le demandent qui diront que je manipule les textes, que je prends des mesures qui ne sont pas conformes à nos textes. Ma position en tant que président est délicate, c’est une position de responsabilité. Moi la seule chose qui me retient, c’est l’application des textes. Je serai en danger le jour où je serai hors des textes. Je ne peux qu’appliquer les textes tels qu’ils me sont imposés. Le TAS est au-dessus de toutes nos juridictions. Les commissions indépendantes, quand elles prennent une décision, même moi je ne peux pas la casser. Par contre, le TAS la casse. Nous avons tous pris l’engagement de se plier au règlement du TAS. C’est ce que nous avons fait. Au mois de juin, on disait qu’on voulait tout faire pour que l’Africa monte en ligue 1. Maintenant, on dit que nous voulons tout faire pour maintenir l’Africa en ligue 2. Nous sommes où alors ? Ce sont des procès d’intention, des polémiques. Ce qui moi me fait de la peine, c’est que nos textes actuels affaiblissent la position de la fédération. Parce que quand les commissions indépendantes prennent ses décisions, on n’a aucun moyen de revenir là-dessus. Mais quand on va au TAS, elles ne sont pas là. C’est la fédération qui va défendre donc il y a quand même un certain nombre de choses. Mais ça aussi, on ne peut pas s’en plaindre parce qu’on sort d’une normalisation. Les textes ont été pris un peu “dans la précipitation”. Pour nous faire évoluer sur un certain nombre de points, il y a un séminaire qui est prévu, du 24 au 27 octobre à Abidjan, comme je l’avais promis lors de l’assemblée générale du mois de juin. Il va plancher sur tous les points à analyser et à voir ou à revoir. On aura l’assistance d’experts de la FIFA qui vont venir nous aider à pouvoir améliorer ce qui est améliorable. De toutes les façons, il ne faut pas se faire d’illusion. Ni organisation, ni textes, il n’y a rien qui est parfait. On peut toujours, au regard d’une situation, faire évoluer les choses dans la bonne direction. Pour nous, il n’y a pas de problème Africa.

Sanctions contre le président d’ISCA et finale de la ligue 2

Ce sont les commissions indépendantes encore se chargent de ce type de propos. C’est la commission d’éthique qui est chargée de prendre ses responsabilités sur ce type de propos. Ce n’est pas le comité exécutif de la fédération. La commission indépendante est saisie et elle prendra les décisions idoines, quand elle aura le loisir de le faire. Ça suit son cours.

Concernant la finale, il faut savoir qu’elle n’est pas statutaire, il faut que vous le compreniez. C’est nous qui avons décidé, à l’initiative de la LFP, pour faire une finale. Aujourd’hui, cette finale s’est jouée dans le contexte que nous connaissons. La ligue et la direction exécutive qui sont en train d’analyser pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Pour nous, ça n’a pas de caractère d’urgence. C’est vraiment quelque chose pour finir la saison de façon spectaculaire. On reste dans tout ce qui est statutaire aujourd’hui, qu’ISCA joue en ligue 1 et que l’Africa joue en ligue 2. Vous avez vu, par exemple, que la finale de la coupe Houphouët-Boigny a été reporté. Il y a des mesures quelquefois qui nous contraignent de modifier les approches.

La professionnalisation de l’arbitrage et la VAR

Je ne porte aucun jugement sur le travail des arbitres. Je ne fais pas de commentaires sur ce qui s’est passé l’année dernière. Toutefois, le bilan technique qu’on m’a donné a montré beaucoup de lacunes dans certains secteurs. Donc nous avons décidé de mettre en œuvre un pan de notre projet de gouvernance qui était la professionnalisation de l’arbitrage. Ça me donne l’opportunité de rendre un hommage à feu Boubacar Sharaf qui était l’un de nos proches collaborateurs avec qui on a construit ce projet. On a essayé de mettre en œuvre ce qu’on a appelé « Le projet arbitres d’élite » avec la professionnalisation de l’arbitrage. Cette année, on a identifié dix quatuors qu’on a estimé être les meilleurs. On les a préparés en début de saison. Ils vont être salariés professionnalisés. L’objectif, c’est d’améliorer leur niveau et leurs performances. Il est important de noter que c’est un projet totalement nouveau et innovant, il n’a jamais été fait en Afrique. Notre frère, Noumandiez Doué (il est responsable des arbitres au niveau de la CAF) nous a aidé à mettre en place le projet. J’ai voulu recevoir ses arbitres d’élite pour leur dire que ce qu’il s’est passé l’année dernière ou il y a deux ans, c’est le passé. Je ne m’en suis jamais préoccupé. Malheureusement, les fins de saison ont été chaotiques sur ce que nous avons vécu. Je ne juge pas ce qu’il s’est passé mais maintenant je vois dedans, je regarde ce qui va arriver. On leur fait confiance, on leur donne les moyens de travailler, on leur donne des conditions de travail qu’on améliore à partir de là. En retour, on attend de l’intégrité, du professionnalisme et de la rigueur. Je leur ai dit clairement que je serai sans pitié quel que soit l’arbitre ou les arbitres ou les directeurs de jeu qui sont pris dans des actions illégales. Je leur ai aussi dit que quand on parle de mauvais arbitrage de corruption, c’est qu’il y a des corrupteurs. S’il y a des corrupteurs, qu’ils nous disent quels sont les corrupteurs. Quel que soit leur niveau dans la hiérarchie, ils seront frappés. Je n’ai pas d’état d’âme. Ce que je souhaite, c’est que notre jeu soit propre et intègre pour l’évolution du football ivoirien. Nous avons eu des échanges riches et ils ont été eux-mêmes très réceptifs. Ils ont été honorés d’avoir été choisis pour ce projet-là d’une part et ils se sont engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour cette activité d’autre part. On est tous sur la même longueur d’onde. On va voir ce que ça va donner et pour l’instant, j’ai des retours qui sont assez satisfaisants. Mais comme je dis aussi, un arbitre est un être humain. Il peut commettre une erreur, mais ça ne veut pas dire qu’il est de mauvaise foi. Il ne faut pas non plus penser que ce sont des machines et les erreurs techniques arrivent. L’objectif aujourd’hui, c’est que le football ivoirien soit totalement intègre et à l’abri de toute manipulation.

Pour ce qui est de la VAR, on a un travail sur le projet pilote avec la FIFA. A l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations, la Côte d’Ivoire a fait l’acquisition de VAR à travers le COCAN. Le président du COCAN et moi, nous sommes d’accord qu’il doit y avoir donc un partenariat entre la FIF qui a la gestion du football en Côte d’Ivoire et ces VAR qui, techniquement, ont été achetées et mises à la disposition de la RTI pour qu’elles soient utilisées pour les compétitions nationales. En plus, nous sommes en train d’acquérir des VAR par le biais de la FIFA. C’est tout ce projet qu’on est en train de monter. On ne pourra pas avoir la VAR totalement sur toutes les compétitions mais si tout se passe bien d’ici décembre, on va pouvoir avoir déjà des projets pilotes qu’on va déployer sur un certain nombre de rencontres, dans un certain nombre de stades. Ce travail est en train d’être fait progressivement. On s’est donné comme objectif décembre 2024 pour pouvoir être opérationnel sur ces différents aspects. La VAR ne sert que pour le football. Donc, elles ne vont pas être garées dans la cour de la RTI pour faire de la figuration. Elles doivent être utilisées. C’est ce qui va être fait ainsi que l’acquisition qu’on va faire avec la FIFA pour pouvoir avoir la VAR. C’est pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’intégrité du jeu.

La gestion des infrastructures de la CAN

L’héritage est très important. L’ONS (office national des sports) qui est la structure d’État qui a la responsabilité de gérer les infrastructures le fait de de façon efficace. Je suis très à l’aise pour le dire. Vous avez vu que j’ai fait jouer les Eléphants dans les différents stades à Korhogo, Bouaké, San Pedro, et le prochain match, nous allons jouer au stade Houphouët-Boigny. Après nous allons repartir dans les différentes villes pour continuer à utiliser les infrastructures sportives et non sportives.

On a vécu dans les villages CAN de Bouaké et de San Pedro, tout se passe bien. Il y a quelques petits soucis mais qui se règlent. On a logé à l’hôtel CAN à Korhogo. Là aussi, c’était bien. Pour l’instant, les infrastructures sont bien entretenues. Après, l’ONS avec la FIF a mis en place une stratégie pour attirer les fédérations des autres pays. C’est la fédération ivoirienne de football qui a encouragé ses collègues à venir jouer en Côte d’Ivoire. Tous ceux qui viennent jouer en Côte d’Ivoire, même si, ce sont des infrastructures de l’ONS, ils passent par la fédération pour le faire. On a créé même actuellement à la fédération un département des compétitions internationales à cause justement de cette forte demande. Ce département est dirigé actuellement par Dié Foneyé qui était l’ancien secrétaire administratif de la LFP. C’est lieu qui dirige ce département qui pilote toutes ces activités en relation avec l’ONS. D’ailleurs, dès que le DEX va rentrer, jeudi ils ont un point avec l’ONS pour faire le bilan de ce qu’il s’est passé, ce qui a marché, ce qui a moins bien marché et puis préparer les prochaines fenêtres. Donc on travaille en parfaite symbiose avec l’ONS.

Les droits télé et affluence dans les stades

Il faut faire attention à ce qu’on dit. La ligue est chargée d’organiser des compétitions et elle a eu quelques initiatives. Ils sont en train de faire les bilans au fur et à mesure pour pouvoir trouver la bonne formule. Les 200 tickets (la LFP a décidé d’octroyer 200 tickets à chaque équipe à chaque match) ont été une idée mais à la pratique ça n’a pas bien fonctionné. Il y a pas mal d’idées aussi qui sont en train d’être analysées. Ce qui est certain, au niveau de la fédération, on va tout mettre en œuvre pour que les matchs se jouent dans de bonnes conditions et soient de qualité. Pour que les gens viennent au stade, ça c’est le travail des clubs. C’est un débat dans lequel je ne rentre même pas. Si le stade est vide, le jour où une équipe joue, c’est qu’elle n’a pas de supporters.

La seule chose pour laquelle je milite, c’est le retour des clubs sur les infrastructures dans leurs bases. C’est pour ça que je félicite Malick Tohé (PCA du CO Korhogo) qui a fait repartir, comme on a demandé, Korhogo à Korhogo. Aujourd’hui, Korhogo a du public, ils arrivent à faire 2 000 ou 3000. Ils n’auraient même pas fait 100 personnes en étant à Abidjan. C’est pour ça que je suis content que Korhogo soit reparti. Aujourd’hui on fait jouer Bouaké FC à Bouaké. Le club arrive à faire venir 2 000 ou 3 0000 personnes par match. Ce qu’ils n’auraient jamais fait à Abidjan. L’exemple que je donne toujours, c’est celui de Solidarité à Odienné. C’est un club de de division 3 mais quand ils jouent à Odienné, ils font 3000 à 4000 spectateurs. Il faut ramener le football à l’intérieur du pays, sur les stades qui ont été faits pour qu’il y ait des vies sur les bases. J’encourage les clubs aussi à créer des bases, parce que l’ancrage des clubs est important. Il faut que les gens arrivent à créer un ancrage local pour pouvoir développer eux-mêmes. J’ai tellement de choses à faire dans ma mission globale que je ne veux pas gérer le problème de supporters. Les supporters que je gère ce sont les supporters des Eléphants.

CHAN 2024 et situation contractuelle de Haïdara Souhalio

La sélection locale, on a commencé le championnat. Le problème du CHAN, d’une saison à l’autre, vous n’avez plus les mêmes joueurs. La plupart des joueurs bougent donc c’est assez fluctuant. Donc le fait qu’on ait commencé le championnat en début septembre, d’ici le premier match qui a lieu en décembre, on sera prêt. Nous sommes dans une zone avec sept pays. Après le tirage, c’est soit le Burkina Faso, le Ghana ou le Nigeria. Forcément on va se croiser. En U20, on va encore aller croiser les mêmes pays. C’est le problème de zones. On va se préparer puis on va se mesurer à nos frères du Burkina, en espérant que nous puissions les battre. On va leur demander de venir jouer leurs matchs en aller et retour à Abidjan comme ils ont joué leur match dernièrement. Je pense qu’on va tous s’entendre en famille.

Concernant le sélectionneur Haïdara Souhalio, on n’a pas fait de communication particulière parce que lui et Touré Clémentine, la sélectionneuse nationale féminine, étaient en fin de contrat. Et le contrat n’a pas été renouvelé pour la simple raison que si vous vous souvenez, la dernière compétition des Eléphants du CHAN, c’était janvier 2023. De janvier 2023 à août 2024, il n’y a plus eu compétitions. On a payé Souhalio tous les mois, pendant 18 mois, sans activité. Dans les activités de la CAF, il ne devrait même pas y avoir de CHAN. Fin août, j’ai demandé que dès lors qu’il n’y a pas d’activité, que leurs contrats ne soient pas renouvelés. C’est aussi simple que ça. Et lui et Touré Clémentine.

C’est après une réunion en septembre au Kenya que la CAF a décidé de faire le CHAN pour tester les infrastructures des pays hôtes de la CAN 2027. C’est une décision qui est venue et qui nous pose même un problème. Parce que même au niveau du budget, on n’avait même pas prévu d’activité, cette année. C’est venu tomber sur nous mais on était préparé.

Ce qu’il faut retenir, c’est la vision. Parce que toutes les équipes nationales sont placées sous la responsabilité du sélectionneur national pour avoir une cohérence dans la philosophie de jeu. Et particulièrement l’équipe du CHAN qui est l’équipe des joueurs locaux. Pour éviter qu’il y ait des problèmes, c’est le sélectionneur A qui va proposer son adjoint du CHAN. Donc, c’est Emerse Faé qui va proposer son adjoint du CHAN. C’est pour avoir une cohérence. Parce que celui qui sort du CHAN, il doit pouvoir jouer tout de suite chez les A. A l’époque, ce n’était pas le cas, parce que moi j’ai trouvé Souhalio et on a l’a reconduit. Tous ceux qu’on a trouvé, on les a reconduits sans exception. Maintenant, on veut que ce soit cohérent en termes d’approche. Le sélectionneur du CHAN va travailler sur le CHAN mais avec l’équipe de techniciens A derrière lui. Ils vont venir l’assister avec Guy Demel, Emerse Faé, Sami Anba (préparateur physique). Tous ceux qui sont des employés de la fédération du staff d’Emerse vont venir appuyer le sélectionneur de l’équipe locale. On a pris le joueur de San Pedro (l’attaquant Stéphane Bédi) qui va être sans doute dans l’équipe du CHAN. Ce qui va faire ici avec les A’ va lui permettre d’être à l’aise. C’est une question de cohérence en termes de philosophie de jeu. D’ici là, Emerse nous fera sa proposition de sélectionneur du CHAN. Ce que nous faisons, nous le faisons par rapport à un projet de gouvernance.

Après la fédération veut évoluer dans son projet. On a prévu des conseillers techniques régionaux (CTR) pour développer le football dans nos ligues. Si vous avez vu mon programme qu’on vous a présenté, on a dit qu’on allait mettre des CTR dans les 12 ligues. Depuis qu’on a commencé, les ligues ont commencé à être mises en place sans avoir de réels moyens. Cette année, on va mettre les moyens à la disposition des ligues et on va désigner aussi des CTR. Quelqu’un comme Souhalio qui est très expérimenté, on va le mettre dans la région du Nord où il va développer le football à Korhogo, Ferké. C’est quelqu’un qui a une grande compétence, qui a la formation pour le poste. La direction exécutive va faire des propositions au comité exécutif pour pouvoir nommer ces différentes personnes qui doivent avoir des compétences pour accompagner le football local. Parce qu’en en réalité, il faut qu’on développe le football des jeunes dans les régions. Aujourd’hui Tchologo est reparti là-bas mais il faut que le club ait des juniors et des cadets. Ils ne vont pas venir jouer à Abidjan. Le football des jeunes est une priorité. Nous devons créer la dynamique pour maintenir le nivea

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