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Foot : Guinée, le président de la Fédération dans de sales draps

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Crise après crise. Depuis son élection en janvier, après un interminable feuilleton électoral, Bouba Sampil n’a pas connu un moment de répit. Sévèrement critiqué pour son management, il a été accusé par ses collaborateurs de mener « cavalier seul ». Conflits, départs, démissions, suspensions, la Feguifoot a été ébranlée mois après mois avec en prime le scandale d’abus sexuels (sur mineurs notamment) à l’académie de Nongo qui n’a pas été encore résolu.

Dans ce contexte délétère, le vice-président chargé du football de jeunes, Sory Doumbouya, a fait un signalement officiel le 1er juillet 2024 contre Sampil pour « conflits d’intérêt, trafic d’influence, manipulation de matchs et abus de pouvoir ». Dans le document de Doumbouya, il est mentionné de faits précis et d’un match entre l’AS Kaloum (où Bouba Sampil est président du conseil administratif) et Milo FC. Outre les faits de violence – occasionnant une grave blessure à la tête d’un joueur de Milo -, Sampil est « apparu publiquement au stade pour aller influencer les arbitres en compagnie de certains supporters de l’ASK ».

Manque de transparence dans la gestion des fonds

D’autres faits sont reprochés à Bouba Sampil, notamment de nommer unilatéralement des entraîneurs en équipe nationale alors que cette prérogative en revient au comité exécutif selon l’article 38 point I des statuts de la Feguifoot. Pascal Balusakis et Désiré Focou ont ainsi été propulsés respectivement entraîneur des U20 et des U17 par la simple décision du président de la Fédération à qui il est aussi reproché un « manque de transparence dans la gestion des fonds ».
Enfin, « son refus catégorique de convoquer les deux réunions mensuelles du comité exécutif » sont aussi cités avec également « la passation du marché de la rénovation des locaux de la Fédération sans appel d’offre ». Pour toutes ces raisons, Mohamed Diawara, le président de la Commission d’éthique de la Feguifoot, a décidé de créer une commission ad hoc d’instruction de quatre personnes chargée d’enquêter sur ces faits dès juillet dernier. Les résultats sont attendus avant la fin de l’année.

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