Cette autre affaire d’harcèlement sexuel n’est pas faite pour arranger les affaires de Fédération Ivoirienne de Taekwondo. Bien au contraire, elle ternit l’image de cette discipline qui est désormais abonné aux faits divers. Pourtant, le taekwondo faisait la fierté de la Côte d’Ivoire. La preuve, elle totalise trois médailles olympiques dont une en Or et deux en Bronze. Sans compter les titres de champion du monde et de champions d’Afrique. Aussi, le taekwondo, avec ses 64 000 licenciés, se présente-il comme le deuxième sport du pays après le football. Un engouement depuis le titre olympique de Cissé Cheick Sallah en 2016 à Rio. Mais avec ces scandales d’harcèlement sexuel à répétition, cette mobilisation populaire pourrait prendre un coup. Les parents pourraient être réticents à encourager leurs enfants, surtout les filles, à pratiquer le taekwondo. Car, avec tout ce qui se passe, les athlètes mineurs semblent être exposés. Pourquoi faire une telle mission loin d’Abidjan avec des athlètes dont la plupart sont mineurs sans médecin ou Kinésithérapeute ? Que faisait l’entraîneur national senior avec des athlètes juniors qui, selon les informations, avaient leur coach auprès d’eux à Bouaké ? Des questions qui méritent des réponses. Pour l’heure, cette affaire est une très mauvaise publicité.
