logo-supersport

Julien Chevalier (coach Asec) : « Nous devons rester réalistes et lucides »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

 

Après la qualification de l’Asec Mimosas pour la phase de poules de la Coupe de la Confédération, l’entraîneur Julien Chevalier s’est exprimé sur la performance de ses joueurs et les défis à venir. Bien que fier de son  groupe, il reste prudent et préfère se concentrer sur le travail pour bâtir une équipe compétitive.

Comment avez-vous vécu le déroulement du match retour contre l’ASCK ?

Vous savez, notre adversaire avait pour objectif de marquer un but pour  nous faire douter. Il fallait donc maintenir l’équilibre. C’est très compliqué face à de  telle équipe, car si vous les pressez trop, vous vous exposez. Nos lignes s’étirent et cela les avantage sur les deuxièmes ballons. On devait donc rester compacts, ce qui nous a obligés à reculer un peu.

On a vu une équipe de l’Asec avec beaucoup de  lacunes, notamment sur les contre-attaques ?

Il y a encore du travail à faire. Je suis toujours très honnête avec mes joueurs. Là où nous avons des lacunes, c’est sur les contre-attaques. Il y avait des occasions clés à exploiter, des moments où nous aurions pu faire le 3-0, mais nous ne l’avons pas fait. Il faut continuer à garder notre organisation, éviter les pièges. Vers la fin du match, on a vu certains jeunes joueurs paniquer un peu, commettant des erreurs comme des renvois dans l’axe qui ont offert des coups francs dangereux. Mais dans l’ensemble, ils ont su gérer ces situations. Cela demande de l’expérience. Nous avons même intégré des joueurs de profondeur, mais ils manquent encore d’expérience. Ça viendra avec le temps, et nous continuerons à les accompagner.

Lors de la saison 2022-2023, l’Asec a été éliminé en demi-finale. Pensez-vous déjà à un objectif pour cette saison ?

Il faut rester lucide. Le premier objectif était la qualification et je vous dis, c’est un exploit avec l’équipe que nous avons. Nous n’avons pas d’expérience en Coupe d’Afrique, malgré ce que certains pensent. Ce n’est pas parce que vous impressionnez un adversaire en première mi-temps que vous avez gagné le match. Non.  il n’y a pas encore d’objectif à long terme. Nous nous concentrons sur le court terme, avec l’idée de bâtir une équipe compétitive.

Vous avez évoqué l’animation et l’organisation de l’équipe. Peut-on dire aujourd’hui que l’Asec est une équipe de transition plutôt que de possession ?

Cela dépend des moments du match. Lors de la première mi-temps, nous avions la possession, comme lors du match aller. Parfois, quand il y a de l’espace dans le dos de l’adversaire, il est plus pertinent de l’exploiter plutôt que de le laisser se replacer. Il faut savoir faire les deux. Cependant, nous sommes souvent en attaque-placée et c’est ce qui est le plus difficile à débloquer. Lors de la première période, l’adversaire nous attendait, cherchant à nous contrer. Ils ont d’ailleurs eu une contre-attaque dangereuse parce que nous n’arrivions pas à contourner leur bloc. Il faut donc toujours garder l’équilibre.

Vous avez mentionné le recrutement. Êtes-vous satisfait des nouveaux joueurs qui vous ont rejoint cette saison ?

Nous le saurons à la fin de la saison. Nous avons fait notre recrutement en fonction de nos moyens et des joueurs que nous avons pu convaincre. Il y a des joueurs prioritaires que nous n’avons pas pu avoir. Mais avec ceux que nous avons, nous allons travailler. Aujourd’hui, je suis fier d’eux car ils se sont qualifiés pour une nouvelle phase de poules en compétition africaine, ce qui n’est pas facile. Le reste dépendra de notre travail. Les promesses, je les laisse à ceux qui aiment faire rêver les gens. Moi, je suis là pour travailler, pas pour faire rêver mes joueurs. Ce sera sur le terrain que nous démontrerons de quoi nous sommes capables ou pas.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

A lire aussi