Après la brillante qualification de l’ABC Fighters pour l’Elite 16 de la Road to BAL 2025, Anderson Affi, l’entraîneur principal de l’équipe, partage son ressenti sur cette performance et les défis à venir. Bien que satisfait du parcours de son équipe, il reste lucide sur les améliorations nécessaires pour affronter la prochaine phase de la compétition, qui se tiendra à Abidjan en novembre prochain.
Comment réagissez-vous à la qualification de l’ABC pour l’Elite 16 ?
C’est un immense plaisir et une grande satisfaction d’avoir pu accomplir la mission qui m’a été confiée. Nous avons vraiment travaillé dur pour atteindre ce résultat. Certes, nous sommes heureux de la qualification, mais il ne faut pas trop s’attarder à célébrer, car il y a encore beaucoup de travail à accomplir.
Justement, dans quels domaines l’ABC doit-elle encore s’améliorer ?
À tous les niveaux. Je dirais que nous avons réalisé seulement 25 % du travail. Nous devons progresser dans tous les compartiments du jeu, car la deuxième phase sera d’un tout autre calibre. Il y aura des équipes solides avec de grandes ambitions, et il faudra être prêt à relever ces défis.
Peut-on dire qu’à Tripoli, l’ABC est tombée sur des adversaires faciles ?
Affirmer cela ne serait pas respectueux envers ces équipes qui se sont déplacées jusqu’à Tripoli. Si elles ont pris l’avion pour venir en Libye, c’est parce qu’elles croyaient en leurs capacités. Toutes les équipes que nous avons affrontées avaient des qualités, mais nous avons simplement été meilleurs qu’elles sur le terrain.
Quel a été l’apport des recrues ?
Nos recrues ont apporté beaucoup de satisfaction et de stabilité à l’équipe. Elles ont répondu pleinement à nos attentes. Maintenant, elles doivent nous permettre de franchir la prochaine étape et d’atteindre notre objectif final, qui est de disputer la phase finale de la BAL 2025.
Comment allez-vous préparer la phase 2, que l’ABC organisera en novembre prochain ?
Nous allons tranquillement rentrer à Abidjan et commencer notre préparation dès que possible. Nous allons tout revoir et remobiliser le groupe. Il ne s’agit pas de se reposer sur nos lauriers, car l’Elite 16 sera d’un tout autre niveau. De plus, à Abidjan, nous n’aurons pas le droit à l’erreur.